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Etude de délimitation de zones humides selon les critères « sol » et « végétation » à Bordeaux et en Aquitaine

Le Bureau d’Etudes CERAG, intervenant sur l’ensemble de l’Aquitaine depuis 1991, vous propose son expertise dans la délimitation des zones humides.

Conformément à l’article 23 rétablissant le critère alternatif de la définition de la loi sur l’eau (JO 24/07/2019) : « On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Ainsi, conformément l’arrêté du 24 juin 2008 modifié, l’identification des zones humides est réalisée à partir d’une double expertise floristique et pédologique. Une zone est donc considérée comme « humide » si elle répond à au moins un des deux critères « sol » ou « végétation ».

 

CRITERE SOL

L’analyse pédologique consiste à identifier la nomenclature d’un sol sur la base de sa couleur, sa structure, sa texture et sa charge en éléments grossiers des différents horizons qui constituent un sol. Dans le cas de sols de zones humides, l’appréciation de traits d’hydromorphie est recherchée (histique, rédoxique, réductique) selon le tableau du GEPPA du 24 juin 2008 modifié.

Cas particuliers :

Dans certains contextes particuliers (fluviosols, podzosols humiques et humoduriques), l'excès d'eau prolongée ne se traduit pas par les traits d'hydromorphie habituels facilement reconnaissables définis par le GEPPA.

Une expertise des conditions hydrogéomorphologiques doit être réalisée pour apprécier la saturation prolongée par l'eau dans les cinquante premiers centimètres de sol. Dans ce cas, la pose de piézomètres est nécessaire afin de permettre un suivi du niveau de nappe tout au long de la période de recharge des nappes.

 

CRITERE VEGETATION

L’analyse basée sur le critère végétation porte sur les habitats naturels et semi-naturels observés au sein du site d’étude ainsi que sur les espèces végétales qui s’y développent. Selon l’arrêté du 24 juin 2008, la végétation d’une zone humide est caractérisée par :
  • Des communautés végétales (nommées « habitats ») caractéristiques de zones humides, figurant dans l’annexe II.B de l’arrêté,
  • ou, Un recouvrement d’espèces hygrophiles (listées dans l’annexe II.A de l’arrêté) supérieur à 50%.

 

L’identification de la végétation et des habitats est réalisée par le biais de relevés floristiques. Le protocole suivi consiste à choisir une placette d’échantillonnage dont la surface varie en fonction du type de milieu. Cette placette doit être homogène sur le plan floristique. Une liste exhaustive des espèces présentes est ainsi dressée pour chaque strate (arborée, arbustive et herbacée).

L’analyse du caractère humide des habitats s’effectue d’après l’annexe II.B de l’arrêté du 24 juin 2008 :
  • Si l’habitat identifié est côté « H. » (humide), il est considéré comme caractéristique de zones humides.
  • S’il est côté « p. » (pro parte), alors il est considéré comme potentiellement humide et doit être soumis à une étude de la végétation à partir du pourcentage de recouvrement des espèces présentes.
  • S’il n’est pas annexé, le protocole reste identique.

 

Vous êtes une collectivité ou un aménageur privé, votre projet concerne un aménagement urbain, photovoltaïque ou à usage de loisir, est susceptible d’impacter le fonctionnement et la pérennité d’une zone humide, contactez-nous.

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